La restauration concerne plutôt des textiles anciens ou de la reproduction. Pour le contemporain, on va parler de retouche.
Si vous avez suivi un peu mon cheminement, vous avez compris que j’aime les textiles. Plus c’est ancien, plus ça me plaît.
Je ne pensais pas être appelée un jour, pour travailler sur une telle pièce.
L’originale date de 1870 et était complètement usée par le temps et les nombreuses sorties. Il était temps de restaurer les peintures qui s’y trouvaient et de changer le support textile très abîmé et complètement irrécupérable.
C’est un peu le même processus que la construction d’un vêtement. Prise des mesures, échange avec les propriétaires pour prendre en considération toutes les nouvelles contraintes afin d’être au plus près du besoin.
Préserver ce qui était récupérable comme les galons et les cannetilles.
Reproduire le patron et se lancer dans la recherche du meilleur textile.
La bannière est montée, les galons et cannetilles ont été fixées et je suis actuellement en recherche d’ornements pour le verso.
C’est un travail d’observation et de patience. Il ne faut pas abîmer, conserver ce qui peut encore servir.
Dépoussiérer, redonner un peu d’éclat aux galons et aux cannetilles.
Je pense avoir la même fascination pour les vieilles pierres que pour ces trésors.
C’est donc avec beaucoup de délicatesse que j’ai travaillé sur cette pièce.
Attention, je parle vraiment de vieux, vieux vêtements ! J’ai récupéré toute une série d’habits d’ecclésiastiques qui étaient destinés à la destruction. Horreur ! Malheur !
Croyants ou non, là n’est pas la question. Impossible de les laisser partir au feu ! Alors j’ai récupéré une bonne partie de ces vêtements, des napperons pour les restaurer ou pour reproduire les patrons.
Vous avez envie de restaurer quelque chose d’ancien, contactez-moi !